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La bataille d'Issos (334 av.J.-C) entre Alexandre le Grand et Darius III (mosaïque romaine découverte à Pompéi).

dimanche 22 février 2015

Jours de Gloire : Somosierra 1808

Poursuivant mon initiation à la série Jours de Gloire, j'ai tenté de réitérer l'exploit des chevau-légers Polonais qui avaient enlevé le col de Somosierra dans la sierra Guadarrama en Espagne le 30 novembre 1808. Cette victoire aavait permis à Napoléon Bonaparte de prendre Madrid.

VV 83 Les batailles de Rioseco et Somosierra. 

Ce jeu en solitaire, issu du Vae Victis n°83 de novembre - décembre 2008, tient sur une carte A4 (que j'ai agrandi pour plus de confort).

Alors, à la charge...

Les positions de départ.
 Les 4 batteries espagnoles attendent dans les gorges de la Somosierra. 
Au premier tour, il faut choisir le MA français qui va être joué avant le tirage des autres marqueurs d'activation. J'ai lancé les chevau-légers Polonais du MA Kozietulski en premier car ils sont les plus près des batteries espagnoles.

Fin du premier tour : une première charge des chevau-légers polonais
 a repoussé les 2 premières batteries.

A la fin du premier tour, les charges des chevau-légers de Kozietulski n'ont pas éliminé les deux premières batteries, elles ont seulement reculé. Les tests de cohésion des chevau-légers sont tous réussi (ils ont 7 de cohesion).

Les activations et tirages sont les suivants : MA Kozietulski, MA Napoléon,  MA Kozietulski,  MA San Juan (inertie), MA Napoléon et MA San Juan (tir libre).

Fin du 2e tour : les charges n'ont pas éliminé les batteries
 et les chevau-légers sont pour certaines unités désorganisées. 

Le deuxième tour voit plusieurs charges des chevau-légers contres les canons espagnoles ne pas produire beaucoup d'effets. 

Les tirages : MA Napoléon,  MA San Juan (tir sur cavalerie), MA Kozietulski,  MA Kozietulski,  MA San Juan (tir sur infantrie) et MA Napoléon. 

Fin du 3e tour : les differentes charges appuyées de l'infanterie
 n'ont pas ébranlé les unités espagnoles qui ont effectué
 des contre-chocs dévastateurs. Les chevau-légers ont été mis en déroute.
Le tirage du marqueur d'activation San Juan en fin de 3e tour a conduit les unités espagnoles à rechercher le contact (à 1 hex maximum) des unités françaises.

Les tirages : MA Napoléon,  MA San Juan (tir libre), MA Napoléon, MA Kozietulski,  MA Kozietulski et MA San Juan (mouvement).

Avec 8 points de victoires au début du 4e tours (4 pour les 4 tours commencés et 4 pour les 4 unités en déroute), pour une victoire à 7 PV ou moins, jai préféré jeter l'éponge... dommage !

Conclusion : 

  • deuxième partie et deuxième défaite... Il n'est pas facile de reproduire l'exploit des cavaliers Polonais,
  • la charge initiale de la cavalerie du MA Kozietulski si elle n'entraîne pas de désorganisations et de recules successifs des batteries et des unités dinfantries, condamne plus ou moins la partie,
  • il faut impérativement un DRM positif ou au pire nul pour avoir au moins une chance sur deux pour réussir une poursuite avec deux unites de cavalerie (à partir d'un D10 modifié de 5, le défenseur recule d'un hex et effectue un test de cohesion qui peut conduire en cas de réussite à une désorganisation supplémentaire),
  • seules les unités desorganisées qui suite à une nouvelle charge subissent une nouvelle désorganisation deviennent déroutées et peuvent sortir de la carte et être éliminées, 
  • les unités desorganisées de cavalerie du MA Kozietulski bloquent les unités de cavaleries du MA Napoléon laissant aux espagnoles le temps de se réorganiser,
  • La question se posent dès lors d'essayer la prochaine fois d'avancer les unités du MA Napoléon en premier sur les pentes puis de lancer les charges des chevau-légers dans la gorge de Somosierra (déroulement historique de cette bataille).
Donc, à recommencer à nouveau pour enfin aboutir à une victoire.

"Czerwony biały"




jeudi 19 février 2015

Jours de Gloire, Hanau 1813 : Mon initiation par Bertrand.

"Il est souvent nécessaire d'entreprendre pour espérer et de persévérer pour réussir". Gilbert Cesbron.

Je me suis enfin lancé dans la série Jours de Gloire en me rendant au club Orléans Wargame. J'ai été initié par Bertrand aux règles de cette séries (crées par Frédéric Bey) sur les batailles Napoléoniennes.

Nous avons décidé de jouer le scénario numéro 2 du trophée du Bicentenaire : "la garde au four et au moulin" du module Hanau 1813. 

L'empereur des français retraite vers Mayence après sa défaite à la bataille de Leipzg (bataille des nations), le 18 octobre 1813. Napoléon Bonaparte avance vers Hanau avec 15 à 20 000 combattants dont la garde. 

Le 29 octobre 1813, il apprend qu'une force Austro-Bavaroise de 52 000 hommes et 60 canons commandée par le général De Wrede (un ancien allié et comte d'empire) veut le stopper à Hanau. 

Le 30 octobre, les force française débouche des forêts au nord-est d'Hanau et vont tenter de bousculer les Autro-Bavarois au pont de Lamboi-Brücke sur la Kinzig et au nord de la ville d'Hanau.

La garde va-t-elle donner pour forcer le passage ?

Sample de troupes françaises dont les lanciers Polonais.


Sample de troupes Austro-Bavaroises

La mise en place initiale des forces et la distribution des ordres.
La garde avec la cavalerie lourde de Nansouty a bien donnée !
Fin du premier tour, des unités Austro-Bavaroises sont en déroute vers l'ouest d'Hanau.

Nous avons arrêté la partie au cours du deuxième tour. Il semble qu'après une phase de succés des troupes de Napoléon, les troupes Austro-Bavaroises de De Wrede reprennaient le dessus surtout au pont de Lamboi. Mais les cavaliers lourds allaient surement se réorganiser pour donner un nouvel assaut qui libererait le passage vers l'ouest aux troupes françaises (enfin c'est ce que j'espérais).

Alors, quel est mon ressenti quelques jours après cette partie :

Les plus : 

  • J'ai joué les troupes Françaises et la cavalerie lourde de la Garde est difficilement arretable tellement ses facteurs de forces et de cohésion sont élevés (merci Bertrand de m'avoir laissé ce camp !),

  • J'ai eu une chance insolente au dé ... celle du débutant, qui a renforcé l'effet "jeu de quille" de la cavalerie lourde (la poursuite obligatoire a aussi fait pas mal de dégâts chez les Autro-Bavarois),

  • les mécanismes du jeu sont fluides et logiques.  Le tirage des marqueurs d'activation est un facteur de tension qui pimente agréablement le jeu et assure des rebondissements.

Les moins : 

  • les DRM (Die Roll Modifier) ou modificateurs au dés sont relativement nombreux et il faut impérativement les connaitre et les mémoriser pour jouer efficacement et rapidement (avec la pratique cela doit sûrement devenir naturel),

  • les pions sont très petits et l'empilement d'unités avec des orientations différentes pour ne facilite pas les manipulations (d'autant que ma maudite pince n'a rien pincé du tout durant la partie !).

Au final, j'y reviendrais volontiers car je pense qu'une fois assimilées les règles de choc, poursuite, commandement, déroute etc... On peut se concentrer sur la stratégie plus que sur les règles. 

Alors, un grand merci à Bertrand pour sa patience, sa pédagogie et ses conseils avisés et ... de m'avoir laissé manœuvrer l'armée de Napoléon (et ses fameux lanciers polonais...).

Alors, à poursuivre...très vite au club et sur vassal !

 

 

Ravage, le numéro 1 : Respawn !

Je passais en gare d'Orléans il y a quelques jours et je me suis arrêté au relais H pour prendre un magasine d'histoire lorsque je me suis retrouvé nez à nez avec le premier numéro du magasin Ravage (numero 1 : respawn).


Ce magasine des jeux de figurines fantastiques n'est normalement pas ma tasse de thé... mais en feuilletant le zine j'ai vu des articles concernant des jeux de figurines et de cartes historiques. Alors, je l'ai acheté et que contient-il ?

L’édito met dans le bain de suite : Ravage se veut un trimestriel qui chroniquera pour les joueurs de figurines de types escarmouche, plateau, bataille et rôle les productions qui sortent régulièrement.

Le constat est qu'il y a de plus en plus de jeux qui sont produits via le financement particippatif et il est difficile de connaitre les jeux qui sortirons régulièrement sur les tables. Ravage vient combler un manque.

Au programme du numéro 1 de 128 pages on trouve :

  • une rubrique actualités comprenant les news, puis plusieurs articles sur des règles de jeux de figurines, de cartes et de plateaux : Conan, Fireteam Zero, Dust Tactics, Warhammer, Warhammer 40K, Rivet Wars, Mars Attack, Arcadia Quest, Deep Wars, Hordes, Kensei, Bolt action,, Furie, Guardian Chronicles, Kaosball, Escape, Fleet Commander, Hell Dorado, X-Wings, Samourai Spirit, Judge Dreed, Mage Wars, Mice et Mustics, Opération Commando, Barbaroossa, Black Fleet, ccontrées de l'horreur, Abyss, Space Hulk et Battlelore 2,
  • une rubrique jeux avec des aides de jeux et et des scénarios pour les jeux Hordes, Infinity, Zombicide, Helle Dorado, Briskars et Mice & Mystic,
  • une rubrique technique concernant des conseils de peinture et de sculpture,
  • une rubrique "communauté" concernant le compte rendu du championnat de France 2014 X-Wings, une interview d'Antoine "7 Wonders" Bauza, un dossier sur le jeu du financement participatif, une interview des auteurs du jeu The Others, un reportage sur le magasin Waagh Taverne à Paris "un paradis pour figurinistes à Paris" et un article sur la BD.


Bref, les 128 pages de ce magasine de renaissance Ravage sont très intéressantes et permettent pour un novice (comme moi) ou des passionnés d'avoir un panorama de la production de jeu de figurines actuel.

Les articles sont bien rédigés (en trois colonnes) et les photos illustrant les revues sont qualitatives.

Je note les articles de CROC sur Bolt Action (décidément ce jeu me fais de l'oeil depuis la TricTrac TV avec M. Bella Ciao notamment) et l'article sur X-Wings concernant l'analyse des vaisseaux de la vague 4 (cela à l'air intéressant).

Deux autres articles ont retenu mon attention de wargameurs, il s'agit de jeux de cartes sur fond historique de la deuxième guerre mondiale : Opération commando (Pegasus Bridge) et Barbarrossa (le jeu sulfureux avec des petites "fräulein" dévêtues). Je les chroniquerais ultérieurement.

J'ai aussi trouvé très intéressant les articles sur le compte-rendu du championnat de France X-Wings 2014 avec les interviews du champion et de son dauphin et sur les "rouages de Kickstarter" un site de financement participatif (le "crown funding").

En conclusion, j'en ai eu pour mon argent 9,99 euros, 128 pages plaisantes à lire même si les 3/4 des articles ne sont pas dans mon cœur de cible de wargameur/figuriniste historique. Mais la mise en page et la rédaction très plaisante des chroniqueurs m'a permis de passer un bon moment de lecture et de m'informer sur l'actualité et l'activité du monde des jeux de figurines principalement fantastiques.

A suivre avec intérêt pour le numéro 2 au mois d'avril 2015...


dimanche 8 février 2015

Vae Victis n°112 : Praeda

Ce jeu de Patrick Receveur a pour thème l'attaque des camps fortifiés romains par les guerriers Gaulois. Je me suis fait un plaisir de jouer un scénario de ce petit wargame destiné aux débutants et/ou grognards ayant une heure à passer en solitaire.



Je disposais de 8 tours pour empêcher 4 unités Gauloises d'occuper 4 tentes du camp romain. La victoire romaine a été relativement simple à obtenir une fois que les deux scorpios ont réussi leurs tirs en enfilade à partir du 6e tours (pour maximiser les chances de toucher, il faut placer une unité sur le scopio et une unité adjacente pour toucher sur un 2+ sur 1D10).


Ci dessous la situation finale au 8e tours, les Gaulois ont investi 2 tentes sur les 4 nécessaires à la victoire. Les romains ont finalement repoussé les hordes d'unités de combat gauloises (ces unités mises hors de combat reviennent régulièrement en jeu dans la phase de renfort suite à un jet de D6 pour connaître le nombre d'unités qui sont replacées tout en haut de la carte).

Réflexion finale : il s'agit d'un petit jeu bien sympathique pour qui apprécie cette époque de l'histoire et les mécaniques de jeu simples mais efficaces. Pour ma première partie, il m'a fallu une bonne heure pour lire, comprendre les règles et jouer le scénario.

Bravo à Patrick Receveur, on en redemande...

samedi 7 février 2015

Fighting Formations : Grossdeutschland Motorized Infantry Division (GMT)

Fighting Formations est un wargame conçu par Chad Jensen le créateur notamment de la série des Combat Commander et développé par Kai Jensen et John A Foley. La première édition date de 2011 et a été publiée par GMT games.



Alors à l'ouverture de la boîte on trouve beaucoup de matériel :
  • 1 livret de règles de la série de 24 pages,
  • 1 livret de jeu de 64 pages (des scénarios au nombre de 10 dont un d'introduction et de très nombreux exemples de jeu),
  • 5 planches de pions de très bonne facture,
  • 1 piste de suivi des informations, 
  • 2 aides de jeu,
  • 4 cartes double faces dans le même style de Combat Commander, 
  • 10 cubes en bois (pour l'attribution des ordres),
  • 10 pion en bois de suivi d'initiative,
  • 10 dès (2d6, 2d8, 2d10, 2d12 et 2d20),
  • 55 cartes de jeu.

Au vue des excellentes critiques trouvées sur les sites spécialisés outre atlantique (notamment boardgamegeek.com), je me suis donc procuré cet exemplaire. Et a n'en pas douté, une fois les pions clippés, je me ferais un plaisir de jouer le scénario d'introduction et de réaliser un compte-rendu afin d'expliquer les concepts et la séquence de jeu originale.



En résumé, FF:GMID est un wargame de Chad Jensen sur le front de l'est en 1942-43 pendant la seconde guerre mondiale qui se focalise sur les actions de la division d'infanterie motorisée Grossdeutschland contre les forces russes en Russie et en Ukraine.



Bref : Chad Jensen + des cartes de jeu + 10 dès + des cubes en bois + des concepts innovants = de très bons moments de jeu en perspective (même en solitaire).