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La bataille d'Issos (334 av.J.-C) entre Alexandre le Grand et Darius III (mosaïque romaine découverte à Pompéi).

mardi 28 juin 2016

[DBA] Boadicée bat les romains et assure le Brexit !

La règle De Bellis Antiquitatis permet de récréer une multitude de batailles qui se sont déroulées à des temps reculés de l'histoire. Ainsi, l'antiquité avec ses armées variées et "hautes en couleurs" est souvent la période choisie par les aficionados de cette règles pour revivre de célèbres batailles. Celle que je vais relater dans cet article a vu s'opposer des légionnaires romains venus "mater" une insurrection de guerriers celtes de l'ile Bretonne menée par Boadicée vers l'an 60 Ap. J.C.

Pour cette partie de DBA, j'étais opposé à Yann-Gaël qui jouait l'armée de Boadicée tandis que je commandais les méchants romains venus étouffer la révolte de la reine du peuple "Iceni" pour les ramener dans le giron de l'empire. Alors Brexit or no Brexit ?

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Boadicée sur son char (ou Boudicca ou Boadicea)

Rapidement la présentation des armées : 

La liste des premiers romains impériaux (II/56) couvre la période 25 Av. J.C. - 197 Ap. J.C soit la réorganisation de l'armée par l'empereur Auguste jusqu'au règne de Septime Sèvere.

L'armée impériale romaine.

Cette armée qui comprend beaucoup d'options a une base de 4 unités de blades (4Bd) et 3 d’auxiliaires (4Ax) de types lourdes. Pour les 5 éléments restants, on retrouve un général qui peut être monté (Cv) ou à pied (4Bd), un élément de cavalerie (Cv) et 3 autres unités à choisir parmi de la cavalerie (Cv, LH, 3Kn ou LCm) ou des piétons (4Ax, 4Bw, 3Wb, Ps, 3Bd) ou de l'artillerie (Art). 

Dans notre partie, l'accent a été mis sur l’infanterie avec 4 blades (4Bd) et 4 auxiliaires (4Ax) accompagné de 3 unités de cavalerie.


Détail de l'aide de jeu sur la composition de l'armée romaine.

L'armée des anciens britons (II/53) comprend quand à elle une base de bandes guerrières "lègéres" avec 5 unités de Warband (3Wb). Le général peut être à pied (3Wb) ou dans un charriot (LCh). Du coté des unités montées on retrouve 2 éléments de cavalerie légère (LH) et en option 3 charriots supplémentaires (LCh). Pour les piétons, le joueur a le choix d'aligner un mixte de 4 psilètes, 4 bandes guerrières "légères" (3Wb) et 1 unité sacrificielle de hordes (7Hd) composée de druides et de femmes qui hurlent ("Sacrificing druids and screaming women" dans le texte !).


Les chars celtes.
L'aide de jeu pour l'armée de Boadicée.

Pour notre partie, Yann-Gaël alignait 4 chariots, 2 unités de cavalerie légère et 6 éléments de warband (3Wb).


La partie :

Sur le papier, les deux armées se valent, car les blades (les lames) peuvent éliminer au simple (en réalisant un score supérieur à son adversaire sans même avoir besoin de réaliser de double du score adverse) la plupart des unités piétonnes mais pas les warbands (les bandes guerrières) qui elles tuent au simple les blades.


La mise en place initiale des troupes.

Le déploiement initial étant imposé (car tiré d'une mise en place utilisée en démonstration de la règle lors d'Orléans Joue 2015), l'idée était d'utiliser au mieux les différentes unités en adéquation avec la nature du terrain (avec une forêt dans chacune des moitié de terrain et une colline en plus de mon coté). Donc, en résumé le gros de mes troupes romaines était situé entre la forêt et la colline, ce qui restreint les possibilités de manœuvre dans le premier tour, là où Yann-Gaël avait un terrain plus ouvert sur son flanc droit.


Yann-Gael lance ses charriots et sa cavalerie contre mes ailes.

Lors du premier tour, j'ai avancé ma ligne de piétons sur mon front central et sur mon flanc droit pour dégager un espace pour sortir ma cavalerie. Yann-Gaël de son coté envoya ses éléments montés sur mes flancs créant de se fait des menaces directes pour mes piétons.


Les romains avancent prudemment vers les gaulois.

Au cours de deuxième tour, nous avons avancé chacun nos lignes de piétons au centre sans tout fois nous mettre en contact. Mon adversaire habilement a retardé le moment de la confrontation pour choisir dans son tour les combats et utilisant les meilleurs positions de débords et de prise de flanc. Pour une fois les romains ont été un peu impétueux où un peu impatient dans découdre !


Les deux armées sont au contact.

Le tour suivant, les deux armées étaient au contact et en une seule série de 4 combats, ce qui devait arriver arriva, je perdais quatre unités à la suite signant la fin de la partie et ceci en un temps record ! Bravo et bien joué Yann-Gaël.


Et hop j'ai perdu quatre unités en un seul tour ! terrible affrontement !

Conclusion :

Boadicée a realisé le Brexit avant l'heure et les romains sont repartis vers leur botte tout pénaux. En termes de jeu, les bandes guerrières sont terriblement efficaces contres les blades car elles les tuent au simple. Avec un déploiement imposé au départ, il est très important de bien gérer le timing des mouvements et des combats. J'aurais du laisser venir à moi les guerriers de Boadicée pour profiter des éléments de terrain de mon coté qui auraient pu empêcher notamment les prises de flancs par les chars adverses très mobiles.

Sinon quel plaisir de rejouer des "batailles historiques" opposants des troupes romaines et celtes du plus bel effet (peintes par Billy sauf erreur de ma part ?). 

Bon, j'ai des romains et des barbares teutons qui attendent leur surcouche de couleur, alors j'y retourne...



A suivre...

vendredi 17 juin 2016

[J'ai lu] Waterloo, chronique d'une bataille légendaire de Bernard Cornwell

En ce mois de juin 2016, j'ai ressorti un des nombreux livres de ma pile "à lire" et anniversaire de la bataille de Waterloo en vue, mon choix c'est porté sur le "Waterloo" de Bernard Cornwell sorti en 2015 aux éditions Ixelles.


La 1re publication en anglais par HarperCollinsPublishers Ltd en 2014 sous le titre :
"Waterloo : The history of Four Day, Three Armies ans Three Battles"
Cet ouvrage se propose de faire revivre les événements qui se sont déroulés en Belgique au mois de juin 1815 avec la rencontre de trois armées à l'occasion de trois batailles devenues célèbres et surtout légendaire pour celle de Waterloo du 18 juin 1815.

Bernard Cornwell est un spécialiste anglais du roman historique et auteur d'une série à succès "Sharpe" qui retrace les différents exploits d'un officier britannique lors des guerres napoléoniennes. 
 
Bernard Cornwell

Pour en revenir à ce roman de la campagne de Belgique de juin 1815, l'auteur décrit les batailles des Quatre Bras et de Ligny qui vont précéder l'affrontement de "légende" entre l'armée du Nord du Napoléon Bonaparte, l'armée Alliée commandée par le Duc de Wellington et l'armée prussienne du général Blücher à Mont Saint jean le 18 juin 1815.

Il s'agit bien d'un roman historique et l'auteur nous raconte les différents affrontements entre habits rouges et les combattants français à hauteur de soldat. Bernard Cornwell parsème son roman de petites histoires de soldats, d'officiers des différentes armées qui sont un fil rouge et ramènent le lecteur dans le cœur de la bataille et les affres des combats et de la vie de soldat au début du XIXe siècle. 

L'auteur nous offre un récit romancé de la bataille de Waterloo qui reprend les différentes étapes bien connues de l'affrontement et surtout il nous les conte avec beaucoup de talent. Les étapes de la bataille s'enchainent et on est vite captivé par le récit ... du reste j'ai "avalé" le livre en quelques jours (344 pages !).

J'ai bien aimé la description des affrontements entre les différentes composantes des armées, c'est-à-dire, les oppositions entre cavalerie et infanterie, artillerie et infanterie et infanterie et tirailleurs. Ces affrontements au sein de cette bataille sont comparable selon l'auteur au jeu "Pierre, feuille, ciseaux". Ainsi contre l’infanterie, l'artillerie a le dessus, mais la cavalerie domine en la chargeant mais elle-même ne peut rien seule contre l’infanterie en carré. A la lecture du livre, il résulte que la défaite de napoléon est notamment due au manque de coordination des attaques d’infanteries et des formations adoptées par celle-ci contre les formations Anglaises et alliés. 

Une des nombreuses cartes de l'ouvrage.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce livre pour son souffle romantique. Par ailleurs, même en connaissant l'issue de la bataille, le suspense est ménagé et l'issue de la bataille est une redécouverte. J'ai aussi ressenti une intensité dramatique qui monte progressivement pour aboutir à l’apothéose : le carnage avec la garde impériale décimées par le 95e rifle anglais et la déroute de l'armée française qui s'en suivi. bref, je recommande cette lecture pour commencer à comprendre ce qu'a été la bataille de Waterloo du point de vue historique. Par contre, pour un amateur de wargame, il m'a manqué une description fine des différentes manœuvres, de leur intérêt, du rôle des différentes armes et des spécificités des armées en présence etc...

Enfin, je retiendrais cette phrase de l'auteur "Les invaincus furent tués par les invincibles" et ce fut la fin ... 

dimanche 12 juin 2016

[DBA] Les vikings repoussent les Carolingiens lors de la bataille de Saucourt-en-Vimeu en 881.

Voici le reporting d'une partie de DBA entre Erwan, un nouveau joueur en découverte de l'association Orléans wargames et moi-même. Erwan jouait les carolingien et j'ai opposé mes vikings pour rejouer la bataille de Saucourt-en-Vimeu du 3 août 881 qui avait vu la victoire des troupes carolingiennes des rois Louis III et Carloman II sur les Vikings.

Jean-Joseph Dassy (1796-1865)
  Épisode des invasions normandes en 886 Bataille de Saucourt-en-Vimeu.

Présentation de l'armée Carolingienne :

L'armée d'Erwan : des Carolingiens Francs (639 à 888)
L'armée Carolingienne, la III/28 fait la part belle aux unités de chevaliers (jusqu'à 7 unités) accompagnées de lames solides (4Bd) jusqu'à 6 unités. Donc il s'agit bien là de l'armée qui "matche" le mieux en principe contre les vikings. En effet les chevaliers tuent au simple les lames adverses

Les chevaliers carolingiens sont magnifiquement peints.

Les lames carolingiennes et leurs tres beaux boucliers.

Les bannières Carolingiennes sont peintes à la main.

Le resumé de la bataille en quelques photos :

J'ai opté pour un deploiement en ligne mais oblique pour surprendre mon adversaire.

J'ai étendu ma ligne sur mon aile droite pour essayer de contenir les chevaliers adverses.

La premiére escarmouche avec les chevaliers m'est étonament favorable.
Je tue deux chevaliers au prix d'une perte !

Je tente une manoeuvre d'évitement sur mon aile gauche.
Les chevaliers tuent finalement trop facilement mes lames au simple
sur mon aile droite.

Je dois retablir la parité dans les pertes d'unités.
 (j'ai perdu 3 unités contre 3 à Erwan).
Tout va se jouer sur la derniére attaque.

Gros plan sur l'attaque finale de mes blades contre les piétons Carolingiens.

Un peu de chance aux dès est indispensable pour gagner lorsque
la sitution est mal embarquée.

Je reussis deux lancés de dés qui ne laissent aucune chance à mon adversaire.
J'élimine deux unités d'un coup et concluant la partie sur une victoire des vikings 4 à 3.

Bilan de cette rencontre :

Ce fut une trés agréable partie avec Erwan qui jouait une très belle armée de Carolingiens. La partie s'est jouée sur deux résultats favorables au meilleur moment pour moi. Cela nous vaudra un match retour dans quelques temps assurément.

Sinon, j'ai bien discuté avec mon adversaire du soir Ewan du monde du wargame avec figurines et avec pions. Il semblerait que le wargame naval soit un centre d'intérêt commun qui m'ouvre de nouvelles perspectives de jeu.


À suivre...











dimanche 5 juin 2016

[Vae Victis] Kircholm 1605 un premier tour chaotique...

J'ai enfin rejoué à Kircholm 1605 après plus d'un an de mise à l'écart de ce wargame. Je suis tétu aussi je me devais de réaliser au moins un tour de cet opus. Donc, il s'agit du jeu en encart de l'excellent magasine vae victis (n°116). J'ai relu les règles rapidement cette fois-ci puis j'ai effectué le déploiement historique proposé (pas d'arbre décisionnel ou de résumé des règles pour m'aider ... et qui, avec du recul, étaient finalement superflu).


Le livret de règles et de scenario.

Les conditions de victoire sont les suivantes :

Après 8 tours de jeu la victoire est déterminée en fonction du camp ayant détruit le plus d'unités ennemies, sachant que chaque unité de type H (hussards polonais) compte pour 2 unités détruites et la mort de Jan Karol Chodkiewicz compte pour 3 unités.  

Les polonais-lituaniens ont 21 unités valant 33 points de victoire (dont 10 unités de types H) et les suédois disposent de 30 unités (dont 14 unités de type N en formation de style hollandais) valant 30 points. 


Les caractéristiques des pions.

La victoire soudaine peut être obtenue par l'armée de pologne-Lituanie si celle-ci détruit toutes les unités (15 au total) des formations Lennartson, Mansfeld et Brandt ou si Karl IX meurt. L'armée suédoise gagne si une unité atteint l'hexagone n°2311 (à l'extrême droite de la carte) ou si 3 formations polono-lituaniennes ont toutes adoptées l'ordre ralliez.


Je n'ai pas retenu une des deux variantes proposées par l'auteur (Florent Coupeau), c'est à dire transformer toutes les unités d'infanteries suédoises en type T (carré massif espagnole) et l'armée suédoise reste groupée (la réserve Karl IX est déployer 6 hex plus près de l'armée adverse).

Le déploiement des armées sur le scénario historique.
Le déploiement initial montre bien que le choc principal aura lieu entre les deux armée sur la partie droite de la carte. Karl IX et le corps de Lüneburg sont trop loin et en ordre ralliez pour intervenir rapidement.

Les forces de Pologne-Lituanie.

Les hussards polonais dispose lors du premier tour d'un bonus de lance (+2) qui apporte un bonus cumulatif lors de la première mêlée. L'unité Zacharias (aile droite Sapieha) dispose d'un bonus de lance de +1 (il s'agit d'unité de Petyhorcy, c'est-à-dire de cavalerie légère avec armure moyenne).

Jan Karol Chodkiewicz et les forces de l'aile droite de Jan Piotr Sapieha.

 
L'avant garde de l'armée Suedoise
(Henri Brandt, Anders Lennartson et Joachim Von Mansfeld)


Détail des forces de Lennartson et Mansfeld.

Le corps de Lüneburg et la réserve de Karl IX.

Gros plan sur les deux formations en ordre ralliez au premier tour !


L'option historique consiste à donner un ordre ralliez au corps de réserve de Karl IX et celui de Lüneburg pour retranscrire l'apathie de Karl IX lors de cette bataille. j'ai donc retenu cette option.

Les forces sont places, la partie peut commencer.

Les deux unités Tatars (Bogdan et Sakin) bien qu'hors portée de commandement,
sont toujours commandées (cf. règle spéciale).

J'ai donc joué un tour de ce wargame, en voici le résumé des manœuvres et résultats des combats.


Le corps Sapieha, sans surprise passe à l'attaque avec une charge de hussards.
L'initiative au premier tour est pour les polono-lituaniens car ils ont 3 ordres chargez contre 1 seul à la Suède.  Je décide de jouer en premier lieu l'aile droite Sapieha et commence par avancer mes hussards sur le corps d'Henri Brandt (aile gauche Suedoise). Je tente ensuite un tir offensif qui ne donne aucun résultat. Puis mes hussards se lancent dans la mêlée. 

Quatre sont à résoudre et donnent comme résultats : 5, 6, 12 et 14 soit 2 fois A1 / D1R1 et 2 fois A1/DE (A1 : Attaquant perd un pas de moral, D1 : défenseur perd un pas de moral, R1 : recule d'un hex et DE : Défenseur Éliminé). Cette première attaque des hussards est plutôt une réussite.

Les résultats de la charge des hussards Polonais :
l'aile gauche de Brandt est désorganisée.
Les suédois exécutent l'ordre chargez avec le corps Lenartson (au centre). Les polono-lituaniens tente une préemption de l'ordre avec le corps Wojna mais celle-ci est ratée. Par conséquent aucune réactivation ne sera possible par la suite pour ce corps.


Donc les suédois passent à l'offensive et avancent au plus prêt des adversaires. Aucun tir offensif n'est possible et la mêlée consiste à éliminer directement le canon Polonais placé devant l’infanterie (élimination automatique, cf. point 11.6 d des règles). Les suédois tentent une réactivation qui échoue (fin des actions pour le corps Lenartson).


Le canon polonais va être éliminé sans combattre.
Les polono-lituaniens lancent une nouvelle charge avec le corps Wojna. Les unités avancent (pour celles qui bougent de plus de deux hexs, elles bénéficient d'un bonus de charge de +2 pour les Hussards et +1 pour les autres unités montées).

Les tirs offensifs donnent 3 ratés (2 unités atteignent leur facteur de tir mais l'adversaire réussi ses tests de moral par deux fois) et 1 réussite (entrainant la perte d'un niveau de moral). S'ensuit la résolution de 3 mêlées qui donnent trois fois le résultat A1 / D1R1.

La charge des hussards a repoussé les suédois .
Le corps Wojna tente une réactivation qui ne réussit pas (il faut obtenir 3 ou mois sur un Dé10).

Situation de la bataille avec l'activation de 3 corps (2 polono-lituanien et 1 suedois).
C'est au corps Dabrowa de jouer ensuite car il a un ordre Chargez qui est prioritaire sur les ordres marchez et ralliez. Aprés une phase de mouvement, un tir offensif est tenté qui donne une seule réussite sur 3 tentatives. Ensuite les mêlées donnent les résultats suivants : A1 / D3 (brisé) et A1 / D2R2. Les polono-lituaniens réussisent leur réactivation pour une nouvelle phase de mouvement, tir offensif (toutes ratées), et mêlées (5 mêlées : A1 / DE, A1 / DE, A1 / D2R2, A1D1 / D1 et A1D1 / D1). Cette réactivation donne de très bons résultats pour les polonais avec 2 éliminations directes d'unités suédoises.

Les suédois exécutent l'ordre Marchez pour le corps Mansfeld. Il tente une réactivation qui rate. Il tente le raliement de l'unité Some qui rate aussi.

Le corps Mansfeld est durement touché par les charges adverses.

Le corps Lacki exécute l'ordre marchez sans réactivation. Puis le corps Brandt (Suède) joue l'ordre Marchez. Le mouvement est impossible car bloqué par les unités adverses. Les suédois procédent aux tirs offensifs qui sont tous ratés. Les 3 mêlées donnent A1 / DE, A1 / D1R1 et A1R2 / D1. Les polono-lituaniens subissent la contre-attaque suédoise sur son aile droite.

Les hussards Polonais sont mis à mal par la contre-attaque Suédoise.

La situation à la fin du premier tour : le centre suédois est désorganisé.
 
L'aile gauche suédoise essaye de contenir les cavaliers Polono-Lituaniens;

La ville de Kircholm voit la bataille se déroulé à proximité.

Le bilan des pertes avec 5 unités perdues pour les suédois et 2 pour les polono-lituaniens.

Le bilan :

Une fois lancée le jeu est relativement facile à appréhender mais il y a pas mal de consultation de la règle pour ne pas oublier de petits points particuliers (et j'en ai oublié, c'est normal). Je note l'importance de réussir les tentatives de préemption d'ordre lors du premier tour où les hussards polonais bénéficient d'un bonus de lance de +2 lors des mêlées.

Par ailleurs, une charge avec un bonus de charge et un bonus de lance donne un avantage important aux hussards. Par contre les tir offensifs avant mêlées sont très peu efficaces.

Concernant les mêlées, il faut obtenir un score bonifié de 11 pour obtenir des éliminations d'unités directes. Dans le calcul du score le facteur interaction entre differents types d'unités donnent des bonus / malus dés lors il faut noter que les polono-lituaniens sont désavantagés (malus de 0 à -2). Les unités suédoises de types N et C sont supérieures aux unités de types H, M et K des polonais. Enfin les unités d’infanterie ne peuvent pas attaquer les unités de cavalerie.

Alors pour finir les points négatifs : il peut y avoir jusqu'à trois pions dans un même hex et comme l'orientation des pions est importante, il faut faire très attention à leurs manipulations (peut-être un agrandissement de la carte résoudrait le problème). Du coté des points positifs, la dynamique des combats avec l'usure des unités au fur et à mesure des attaques est bien retranscrite par les mécanismes du wargame (avec les changements d'état du moral des unités qui restreignent leurs possibilités d'action) et jouer les Polonais, c'est vraiment sympathique (là je ne duis toujours pas objectif).




A bientôt.